LA MESURE DU RISQUE DE VOLATILITE

Pour prendre position en toute sécurité

CLASSEMENT DES ACTIONS SUIVANT LEUR VOLATILITE

La volatilité d’une action est une mesure adimensionnelle de sa capacité à évoluer dans le temps, exprimée le plus souvent sous forme de pourcentage. Elle s’évalue par la variance du cours de l’action, ou plus précisément par son écart type, sur une période déterminée.

On distingue en réalité deux volatilités : la volatilité passée et la volatilité future.
Comme l’estimation de la volatilité future est un exercice relativement complexe et incertain on parle le plus souvent de la volatilité passée, qui se calcule à partir des cours passés de l’action : c’est ce qu’on appelle la volatilité historique. La période fréquemment retenue est un an, on parle ainsi de volatilité annualisée ou annuelle.

Notation de la volatilité d'une action

Pour tous les titres de la bourse de Paris, nous calculons une volatilité annuelle glissante, actualisée tous les jours, puis nous catégorisons l’ensemble des valeurs. L’observation de la volatilité d’un titre boursier à un instant donné permet de resituer le titre en question par rapport à ses comparables et de savoir immédiatement si c’est plutôt une action de forte ou de faible volatilité. L’idée est donc de classer, de regrouper les actions de « nervosité » similaire.
Mais la volatilité d’une action n’est pas constante dans le temps, on parle d’ailleurs de « Volatility clustering », c’est-à-dire qu’on observe une succession de périodes calmes et de périodes agitées, animées de bursts de volatilité. Le phénomène est un peu comparable à celui d’un volcan en sommeil, qui soudainement se réveille.
Si ce classement par volatilité, n’a pas pour objectif premier d’identifier les zones de turbulences, par définition assez sporadiques et aléatoires, l’évolution de cette classification permettra dans un second temps d’identifier des changements de régimes de tendance longue, conséquence directe de la modification des modulations de basse fréquence des gros investisseurs.

Niveau 1

On compte 12 actions (sur 490 actions analysées) de volatilité de niveau 1 aujourd'hui.

Voici quelques exemples :
IMMOB.DASS...
SCBSM
FIDUCIAL R...
SELECTIREN...
KRIEF GROU...
SABETON
CBO TERRIT...
BAINS MER ...
SMTPC
FREY
GAUMONT
FIDUCIAL O...
Niveau 2

On compte 56 actions (sur 490 actions analysées) de volatilité de niveau 2 aujourd'hui.

Voici quelques exemples :
Paychex, I...
CoStar Gro...
PERRIER (G...
AUTOMATIC ...
KAUFMAN ET...
MR BRICOLA...
CATERING I...
EXACOMPTA ...
LAGARDERE ...
GROUPE EUR...
POULAILLON...
BOLLORE
Niveau 3

On compte 97 actions (sur 490 actions analysées) de volatilité de niveau 3 aujourd'hui.

Voici quelques exemples :
AUBAY
IMERYS
DANONE
AIRBNB
IPSEN
GECINA NOM...
Intuitive ...
INTERPARFU...
COPART
Autodesk
POUJOULAT...
KEYRUS
Niveau 4

On compte 151 actions (sur 490 actions analysées) de volatilité de niveau 4 aujourd'hui.

Voici quelques exemples :
CRCAM PARI...
PRODWARE
ARCELORMIT...
GENOWAY
EURAZEO
EO2
Starbucks ...
CRCAM ALP....
ACTEOS
SYNOPSYS I...
RIBER
FREELANCE....
Niveau 5

On compte 169 actions (sur 490 actions analysées) de volatilité de niveau 5 aujourd'hui.

Voici quelques exemples :
Adobe Syst...
VERNEUIL P...
INSIDE SEC...
AMATHEON A...
SODEXO
GUERBET
MCPHY ENER...
SOITEC
ESSO
ELIOR GROU...
CDW Corpor...
BILENDI

Pourquoi mesurer le risque liè à la volatilité d'une action ?

La mesure du risque de volatilité répond à deux objectifs :

  • ordonner les actions par volatilité croissante / décroissante, afin de privilégier certaines actions en fonction du profil de l’investisseur. C’est ce qui nous intéresse le plus dans notre cas.
  • quantifier le risque pris par l’investisseur.

La quantification de ce risque s’exprime par la Value At Risk (VAR), sur un horizon de temps donné, pour une probabilité d’occurrence définie.
On parle ainsi souvent de la VAR 20 jours 95%. Pour faire simple, cet indicateur représente le niveau de perte théorique à 20 jours, qui ne devrait intervenir que dans 5 % du temps.
Ce concept de volatilité d’un actif peut évidemment être étendu à d’autres sous-jacents, y compris à celui d’un fonds ou d’un portefeuille d’actions.
Enfin, les calculs de volatilités, le plus souvent stochastiques et non constantes, interviennent dans le pricing de produits dérivés, dont la valeur dépend du temps, par exemple pour le pricing d’options comme les puts et calls.